Vers la mi-février, comme beaucoup d’entre vous, j’ai appris par voie de presse maçonnique la candidature de Jean-Pierre Ser. à la Grande Maîtrise de la GLNF.
Vingt jours plus tard, j’avoue que je ne peux comprendre cette dernière qu’à travers de multiples raisons, que je vais tenter d’exprimer dans cette tribune libre dont les propos n’engagent que moi.
En effet, comment occulter que le Frère Jean-Pierre Ser. est le « pur produit » du système mis en place par J-C Fo dans les années 1990; n’a-t-il pas été mis en place comme Grand Maître de Provence en remplacement d’un autre Frère, avocat comme lui , qui « résistait » au système qui se mettait place en place de façon irrémédiable alors, et contre lequel nous nous battons depuis maintenant plus de deux ans.
Comment occulter aussi le fait qu’il fut nommé par J-C Foe, Député Grand Maître de Cl. Charb, Grand Maître Provincial d’Alpes Méditerranée par intérim en décembre 2000 quand l’affaire Mero. éclata, servant par là-même de paravent maçonnique en attendant que J-C Foe. soit nommé Grand Maître et qu’il nomme ensuite Fr. St., Grand Maître Provincial d’Alpes Méditerranée ! Le système était ainsi mis en place par les trois mauvais compagnons!
Comment occulter aussi le fait qu’à l’installation de FR. St. en 2007, le Grand Orateur qu’il était à cette époque, mit en garde l’Assemblée contre les dérives potentielles qui pourraient affecter le titulaire de la Grande Maîtrise en « pastichant » certains passages des Constitutions d’Anderson, qui ne pourraient que satisfaire à la situation d’urgence. Assurément, il pensait être à cette époque, le successeur « naturel » qui pourrait être mis en place secondairement par son protecteur de toujours, J-C Fo, le faiseur de Grand Maître.
Las, les choses ne se sont pas déroulées ainsi, l’histoire ne se répète pas, elle bégaie comme nous le savons, en 2009, le « puputsch » mis en place par Cl. Se. et J-C Foe. fit long feu.
Et Fr. St. reprit la main pour des raisons que tous les initiés connaissent maintenant.
J-P Ser. ne put que constater que son tour était en train de passer ; il démissionna, mais se retrouva sur la touche !
J-C Foe. et Fr. St. se tenant par la « barbichette », la seule solution qui lui restait, après plus de deux ans de lutte contre Fr. St., était de contenter la partie subconsciente de son comportement maçonnique « foelnerostifaniesque». Se présenter pour, dans un baroud d’honneur, «rassembler les voix de ses ex-compagnons » et se rassurer en espérant réunir les voix du clan honni et arriver éventuellement ainsi au deuxième tour de l’élection ! Souvenons-nous mes Frères que le subconscient prime toujours le conscient dans ce genre de satisfaction personnelle et que la victoire n’est que satisfaction secondaire !
L’élaboration d’un programme n’intervient que de façon secondaire dans la conduite de la candidature de Jean Pierre Servel ; le programme est le faux nez qui permet à ce « vieux cheval de retour » d’un système dépassé de se présenter à la fois comme un Ancien et comme un Rénovateur.
A qui peut-il faire croire cela ?
Mes bien aimés Frères, mes très chers Frères, soyez optimistes, la candidature de ce Frère qui ne peut que continuer à faire perdurer un système à bout de souffle, ne peut servir qu’à retarder d’un tour la victoire du Frère qui, depuis 2007, à la suite de Gérard Ramond, s’est levé pour rénover de façon rénovatrice et traditionnelle notre Obédience qui doit fêter son centenaire en 2013, il s’agit de notre Frère Jean Murat dont le message n’a pas changé depuis maintenant plus de vingt-sept mois. Et j’espère que la sagacité des membres du Souverain Grand Comité va permettre dès le 30 mars 2012 d’élire le candidat à la Grande Maîtrise qui permettra une rénovation dans la tradition de la GLNF.
Le Vieux Veilleur du Sud
Myosotis de DAUPHINÉ - SAVOIE