Blog de la Province de Guyenne-Gascogne pour rétablir la régularité dans la GLNF
Il est vraiment "trop fort le "dérisoire Al CANO (tchik a tchik ay ay!!!)
"Je proclame Alain CANO Député Grand Maître de Son Bureau du Troisième Etage de la Rue Christine de Pisan, et de ses Dépendances, avec le pouvoir de ne rien faire d’autre que de les laisser en état, jusqu’à ce qu’un véritable Député Grand Maître soit nommé et installé selon les us et coutumes."
Chacun d’entre nous sait ce qu’est une cérémonie secrète. Maître François Stifani,avocat d'affaires, ex Président de l’Association, ex Grand Maître a expérimenté hier soir la cérémonie occulte.
Vers 18h, alors qu’une petite trentaine de Frères (auto)-proclamés « légalistes » (!) attendaient devant les portes fermées du Grand Temple de Pisan de pouvoir assister à cette fameuse Tenue de Grande Loge, une centaine de Frères venus exprimer devant Monsieur François Stifani ce qu’ils pensaient de cette caricature de maçonnerie les ont rejoint.
Si l’ambiance n’était pas franchement à la fête, elle n’était pas non plus, probablement au grand dam de certains, à l’agressivité et certains échanges courtois ont pu avoir lieu avec quelques partisans de l’ex-Grand Maître.
Après plus d’une heure d’attente, et les nombreuses allées et venues des deux « candidats » du soir, les portes se sont finalement ouvertes, dans un Temple désert, mais visiblement préparé pour cette « cérémonie ».
Et c’est vers 19h30 que l’information est tombée : Monsieur François Stifani venait de procéder à cette cérémonie…dans son bureau !
On pourra toujours gloser sur le courage de cet homme, qui, même accompagné de ses gardes du corps a craint de se retrouver devant ceux qu’il appelle encore dans ses communications ses « bien-aimés Frères ».
On pourra toujours s’étonner du peu de respect qu’il témoigne à l’égard de ses partisans, qui ont attendu pour certains pendant plus de deux heures qu’il daigne apparaître, puis sont rentrés chez eux sans le moindre mot d’explication et encore moins d’excuse de celui qui, ne l’oublions pas déclarait encore il ya peu : « Les Frères, je n’en ai rien à foutre ! » On ne pourra au moins pas lui reprocher de manquer de suite dans les idées…
On pourra enfin regretter que certains de ses partisans se soient réjouis que ces installations aient eu lieu, même dans de telles conditions et au mépris, non seulement de leur propre personne, mais aussi des usages maçonniques.
Car enfin, si nos usages prévoient que ces installations doivent être conduites au cours d’une Tenue de Grande Loge, alors qu’elles n’ont aucun caractère initiatique, n’est-ce pas pour valider non seulement la désignation du représentant du Grand Maître (qui en l’espèce n’a plus ni le droit ni le pouvoir d’y procéder) dans sa Province, mais surtout pour attester au vu et au su de tous de la reconnaissance par les Frères de cette Province de ce Grand Officier ?
Comment dès lors ces Grands Officiers pourraient-ils se prévaloir d’une quelconque légitimité, quand ils ont été « installés » dans ces conditions misérables, à la sauvette, et de surcroit par un Grand Maître démissionnaire, qui inconscience ou provocation, s’est abstenu de suivre les conseils de modération de son précédent Député Grand Maître.
Et puisqu’Ubu semble désormais régner sur Pisan, rien de m’interdit de vous délivrer le texte suivant.
Je proclame Alain CANO Député Grand Maître de Son Bureau du Troisième Etage de la Rue Christine de Pisan, et de ses Dépendances, avec le pouvoir de ne rien faire d’autre que de les laisser en état, jusqu’à ce qu’un véritable Député Grand Maître soit nommé et installé selon les us et coutumes.
Je proclame Alphonse T. et Christian Z Grands Maîtres Provinciaux de Leur Bureau du Sixième Etage de la Rue Christine de Pisan et de leurs Dépendances, avec le pouvoir d’assurer le standard téléphonique de leur Province et de collationner tous les messages qu’ils transmettront aux prochains et véritables Grands Maîtres Provinciaux de leurs Provinces respectives.
L’humour est, dit-on, la politesse du désespoir. Aujourd’hui, je préfère sourire de ces misérables évènements, et constater que le désespoir s’est durablement installé chez François Stifani, qui pour se prouver encore à lui-même qu’il existe, a adopté la religion du « tout et n’importe quoi, pourvu que je fasse quelque chose et qu’on en parle »…
Je m’interroge aussi sur l’image que renvoie Monsieur François Stifani à la Maçonnerie internationale, en nommant ainsi en catimini son numéro deux. Il est vrai, que, à l’intérieur avec les Grandes Juridictions et à l’extérieur, avec les Obédiences frontalières, et dans une certaine mesure, la GLUA, leur religion, si j’ose dire, est faite depuis longtemps…
Enfin, je reste désarmé devant ces Frères, dont certains de bonne foi, continuent, envers et contre tout, à soutenir Monsieur François Stifani en dépit de tous les manquements qu’il accumule depuis deux ans.
Soit par soumission à l’autorité, soit parce qu’ils se placent sur le terrain de l’affect et non celui de la raison, à défaut d’être impossible, le dialogue avec ces Frères est aujourd’hui difficile.
Il nous faudra pourtant renouer les fils, tendre la main, afin que par-delà cette crise qui n’est à la base que le fait d’un seul homme, nous puissions sortir de ces épreuves plus soudés que jamais.