Blog de la Province de Guyenne-Gascogne pour rétablir la régularité dans la GLNF
Deux jours avant que les membres du Souverain Grand Comité ne se réunissent pour voter la mort ou la –peut-être – survie de la GLNF. A la différence du 15 janvier 1793 ceux qui voteront la mort seront ceux qui souhaitent que perdure le système qui nous a amené dans une crise sans précédent.
Après les retraits attendus de JM Bal…, d’Al Cano et de Daniel Jacq…, probablement venus là pour faire croire à une élection ouverte, et sans faire offense à trois candidats marginaux, on sent bien que nous nous dirigeons vers une triangulaire F.Stifani, JP Serv.. et J.Mur.. Ou pour le dire plus clairement une triangulaire Stif-Foellner-Mur.. !
Passé ce que certains ont pris pour une révolution, ou a minima pour une fronde des maçons de base, nous sommes donc revenus en 2007, à ceci près que le tandem Stifani-Foellner a entre temps explosé en vol. En apparence en tous cas car ces deux là se sont toujours tenu les coudes malgré le puputsche tenté par le dernier pour reprendre les rênes attribuées à son dauphin.
Passé l’espérance d’un retour à une certaine pureté – j’évite volontairement le terme d’éthique tellement il a été galvaudé par des ordonnances honteuses – les mauvaises habitudes se perpétuent.
La calomnie d’abord.
L’un essaie, par commentaires déposés sur de nombreux blogs, de salir la personne de Jean Mur.. sous prétexte de choix mal avisé d’une maison d’édition tenue d’ailleurs à l’époque par un membre de la GLNF. Comme quoi nous ne sommes pas vraiement regardant !
La calomnie doublée de l’abus de pouvoir ensuite.
L’autre accuse sans aucun fondement un Frère tout dévoué au bon fonctionnement du Collège provincial de Neuilly-Bineau et de la Province en général, d’être l’auteur d’une lettre anonyme adressée à François Stifani. D’où la démission du dit frère blessé dans son honneur. Ce qui n’empêche pas le vaillant OP en question de continuer son œuvre et de prétendre – mais de quel droit ? - retirer la qualité de membre du SGC au dit Frère. Et de tout faire pour qu’il n’ait pas la vignette magique qui donnera accès au vote. L'insupportable bêtise des petits chefs !
Deux illustrations anecdotiques de la vie quotidienne de la GLNF.
C’est ce qui me fait désespérer de l’avenir de la GLNF, dans le seul cas que je veuille envisager par défaut qui est celui de l’élection de Jean Mur… Changer le système est une nécessité qui ne se discute même pas, mais que faire par rapport à la dérive systématique de beaucoup par rapport aux valeurs que devrait incarner la Franc-Maçonnerie.
Nous aurions aussi pu nous réjouir, de l’autre côté, de la création d’une nouvelle Grande Loge qui nous promet de rompre les ponts avec « une maçonnerie de parade » et nous promet « une maçonnerie humble et authentique qui s'apprête à renouer avec sa finalité initiatique en se débarrassant définitivement d'une administration judiciaire par essence profane » ( sic, cf: lien). Si j'ai bien lu on crée donc une obédience pour se débarasser de Maître Legrand qui a été appelée à la demande de FMR, et c'est cela qui va permettre de renouer avec la finalité initiatique. Parfois j'ai l'impression d'être pris pour un benêt, alors que je n'avoue aucun goût pour les vessies ou les lanternes. Or les mots sont importants.
Dommage que la création de la nouvelle Grande Loge étant désormais officielle on revoit poindre à nouveau Claude Seil…, le bras armé du puputsche piloté par JC Foellner, aux premières loges si j’ose m’exprimer ainsi. Et comme le souligne très justement le blog La Lumière on nous avait promis de nous redonner le pouvoir mais on termine avec une démocratie indirecte particulièrement complexe. Là où l’on aurait pu espérer une révolution il est à craindre que l’on ne finisse par redonner le pouvoir aux "aristocrates" transfuges de la GLNF.
Tout cela m’incite à me retirer sur mon rocher et à méditer tranquillement.
Dans les jours qui viennent je ne serai probablement pas en mesure de publier sur ce blog avant lundi soir. Je vous prie de bien vouloir m’en excuser, mais après tout peut-être n'est-il pas plus mal d’éviter les réactions à chaud.
Notre sort, et au-delà de nous celui de la GLNF, sera scellé vendredi soir.
J’espère avoir le plaisir de retrouver quelque part tous les Frères de combat sincères qui ont su se lever et se retrouver autour de valeurs simples mais si essentielles à défendre. Ceux qui ont espéré en un changement profond.
Peut-être aurons-nous finalement livré notre bataille de Camerone…
L’honneur, les valeurs morales et le respect du droit républicain ne se négocient pas.
Fraternellement,
Post scriptum:
Je viens à l'instant de lire ceci sur le blog démago de Pierre Benza... :
"L’histoire prouvera, quelque soit le résultat, que François Stifani a été un Grand maître honorable, sincère, engagé et pragmatique. C’est le rôle d’un « chef » de prendre des décisions, difficiles parfois, injustes même aux yeux de certains, mais c’est en Grand maître responsable qu’il a acté, après avis de ses Grands officiers."
Il serait grand temps monsieur Benza... d'arrêter de prendre vos désirs pour des réalités, et les Frères pour des cons. Le bilan de la Grande Maîtrise de François Stifani est tout simplement attérant, et n'importe qui est à même de le constater au vu des faits qui sont incontournables. C'est un autre travers de la GLNF, l'idôlatrerie, les serments faits à des hommes et non pas à des principes - on a connu cela au milieu des années 30 - le mensonge et la déformation du réel érigés en dispositif de communication, voire de "story telling", le léchage de bottes éhonté pour obtenir quelque faveur, etc. Cette fraternité là vous pouvez vous la garder. Elle ne peut concerner que des gogos, mais en aucun cas des hommes libres.