Blog de la Province de Guyenne-Gascogne pour rétablir la régularité dans la GLNF
Comédie en quatre actes manqués
Lorsqu’il était GMP, Alain Cano aimait prôner la démocratie directe. Las! ça se terminait toujours par des monologues d'autosatisfaction, ponctué par des citations de philosophes pris en otages dans le discours, et que l'on entendait presque, in petto, crier "au secours!".
Le summum fût atteint le 12 juin 2010, lors de la réunion de Mont de Marsan (La Province et les Grands Officiers Provinciaux, à quoi ça sert ?)
), durant laquelle, suspendu à son téléphone portable notre GMP A.C. recevait en ligne directe la voix de son Maître, le fameux F.S!
Appelés à nous exprimer, nous fûmes quelques-uns à le faire et à montrer notre désapprobation ferme et définitive. Ceci a entraîné pour les bavards la perte de leur office, qu’ils ont appris sur Ordonnance et sans un mot de la part du GMP. Ah, que voulez-vous, on exerce son petit pouvoir comme on peut en province, c’est petitement qu’on sanctionne !
Lorsqu'au téléphone, bien des mois plus tard, je me suis étonné de cette manière si peu fraternelle de faire, il fit l'étonné : « oh, c'est naturel, il faut que les postes tournent… » Motus et bouche cousue.
Nous aurions dû nous méfier. Un philosophe qui choisit d’être proviseur, c’est avant tout un directeur de conscience.
Pourtant, ce jour-là, Alain Cano, semblait d'accord avec les premiers résistants. Il énonça même son ineffable concept de résistant de l’intérieur : « oui, nous sommes d'accord, il faut sauver la GLNF de ce malade, nous allons l'encercler et le contrôler. »
La stratégie fut à ce point appliquée que le 5 mai 2011, soit en moins d'un an, Cano devenait Député Grand Maître, à l’insu de son plein gré( Al CANO (tchik a tchik ay ay.!!!) La "Pantalonnade "historique"" 27ème Episode (suite, on ne s'en lasse toujours pas...) et au grand dam de l’ancien GLNF.( GLNF. Le Député Grand Maître d’Honneur accuse le Grand Maître de tuer sa mission) En fait, cela ne faisait que récompenser le zèle avec lequel il avait animé le blog de triste mémoire les « gardiens du temple ». Depuis quand intriguait-il, pour sa funeste transmutation en député grand maître ?
Installé dans un bunker, à Pisan comme à Bayonne, il sortait rarement, surtout pas pour aller visiter ses frères de la province de Guyenne et Gascogne. Non, il préférait les cérémonies provinciales lui permettant de haranguer « sa » petite troupe de 86 officiers provinciaux et les vénérables maîtres nouvellement installés, chargés de distribuer infusions et sirops aux francs-moutons déjà atteints par la maladie de la tremblante. Il leur rappelait souvent qu’il fallait que tous passent au plus vite à la tondeuse aussi recevions nous de multiples incantations, par mail, qui se transformèrent rapidement en incitations pour finir en menaces : « paye car tu fais du tort à ta loge et à tes frères ! », « Démissionne si tu ne veux pas payer ! », « Paye si tu veux démissionner ! »
Ainsi, Alain Cano voyait-il son destin lui échapper, un peu comme Lacombe Lucien dans le film de Louis malle http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I04321481/louis-malle-a-propos-de-lacombe-lucien.fr.html plutôt qu'Eugène de Rastignac dans la Comédie Humaine, du moins, aime t’il encore le faire croire à quelques naïfs.
Il eût pu croire que la Providence présidait à son destin, lorsque dans une variante du coup du père François, le fils d’UBU, Ephesse 1er démissionna de son mandat. N'était-il pas dit, dans les textes, ô combien sacrés, régissant la GLNF, qu'en cas de défaillance du Grand Maître, le Député Grand Maître devait prendre sa place. Patatras, c'était sans compter sur les roueries corses… Ephesse avait démissionné de la présidence mais pas de la Grande Maîtrise et en plus, il avait sûrement croisé les doigts derrière son dos !
Dès lors, Alain Cano poursuivit implacablement sa stratégie de résistance de l'intérieur, osant jusqu'à se présenter à l'élection du Souverain Grand Comité du 30 mars 2012 : « croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ! » Pour aussitôt se dédire et appeler à voter massivement pour son « meilleur ennemi juré », François Stifani.
Tout ceci n'est pas sans nous rappeler le « syndrome de Stockholm inversé » raconté par le gangster repenti, Alain Caillol, après le rapt du baron Empain : « il y a eu un syndrome de Stockholm inversé. Il nous a dominés moralement. Chacun a vu en lui le rêve de ce qu'il voulait être: beau, riche, puissant, intelligent... »
Voilà donc la triste histoire immédiate d’Alain Cano, philosophe catholique devenu proviseur franc-maçon puis historien révisionniste et député grand maître d'opérette.
Si on dit du franc-maçon accompli qu'il est au centre du cercle, force est de constater que lui, Alain Cano, en bave en parcourant les périphéries! Il faut dire qu’il aime tant les prébendes !
En fait, il devrait changer de références plutôt que de s’esbaudir devant des personnages tant décriés : Ephesse ne vaut pas une messe, Michel Maffesoli ne fait pas l’unanimité, http://www.glnf.fr/private/upload/newsletter/420C253F3F5FABEA1_20111213210805.pdf, reste Elisabeth Tessier qui se trompe presque toujours dans ses prédictions mais qui a de beaux yeux, tu sais !
Alain Cano, l’affrèrement, ça ne se décide pas sur décret et ordonnance, quand ça existe, ça se cultive, c’est tellement fragile! Un jour, tu nous as parlé du Petit Poucet. Moi je te rappellerai le Petit Prince et le renard:
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."
- Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
http://www3.sympatico.ca/gaston.ringuelet/lepetitprince/chapitre21.html
A apprendre par cœur !
yunus