Où comment essayer de vous éclairer !
Acte 1 Scène 2
Alors, continuons à nous interroger et à ensemble s’éclairer.
Bien sur nous acceptons, nous le disons et l’affirmons une fois de plus, tout démenti argumenté , toute information vérifiée ou avis documenté qui pourraient nous aider dans le chemin que nous prenons, celui de la vérité des faits.
Ainsi , le 25 avril nous publions cette prise de position émanant de la R.L. BERNADOTTE avec ce titre :
« Une loge entière sur le départ en Guyenne et Gascogne ? »
Cette question reste et demeure seulement une question que l’on est en droit de se poser et qui demeure toujours d’actualité.
Rappelons bien que nous ne souhaitons pas le départ de cette loge de la G.L.N.F.comme d’ailleurs nous ne souhaitons et n’encourageons en aucune façon les démissions des Frères qui, lassés par cette ambiance délétère, manifestent leur envie de quitter cette G.L.N.F. que nous aimons tant.
Alors, lisez le « communiqué » adressé à A.C. par Bernadotte en ce mois de mars 2010 . Il est très explicite.
Disons enfin qu’A.C. a donné son accord !
Appréciez mes Frères :
« Après un vénéralat 2007-2008 à la merci des incessantes secousses dues aux colportages de rumeurs, le successeur à la Chaire du Roi Salomon essayait de recadrer la bonne marche de notre atelier.
Cependant, début 2009, l’agression physique subie dans la salle humide par un Fondateur de la Loge, de la part d’un Officier Provincial actif, protégé d’A. Cano, G.M.P. allait profondément bouleverser le paysage ou monde « utopique » de notre Loge.
La réaction de notre Vénérable fut prompte : un Comité de loge fut organisé le mardi suivant. La décision fut le bannissement de l’auteur de cette forfaiture.
Mais la Province de Guyenne et Gascogne, n’estimant pas cette démarche fondée, provoqua une Tenue Exceptionnelle. S’ensuivit une peine atténuée suite à des pressions inadmissibles.
Quelle ne fut pas la surprise de l’ensemble des F.F. de la Loge quand la décision, renouvelée en appel par les Instances Provinciales, fut d’amoindrir encore la peine de ce parjure violent sans l’exclure du Collège Provincial !
Ces actes peuvent nous amener à plusieurs réflexions :
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- Perte de l’Autonomie de la Loge, alors qu’elle est a priori souveraine dans ses décisions.
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- Le corollaire est la volonté de pouvoir, de suprématie de la Province.
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Cette notion est d’autant plus flagrante que notre Vénérable Maître d’alors a été désavoué par A. Cano G.M.P. voire fustigé. Il lui a même été ordonné de ne pas se représenter à la chaire du Roi Salomon pour une 2ème année.
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- Perte du principe fédérateur, à l’image des Provinces indépendantes, rendant compte en temps utile les points de vue administratifs aux entités souveraines.
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Cette perte de notion est d’autant plus importante que la Province a prélevé les capitations sans nous prévenir, qu’elle veut procéder elle-même à la gestion du local, alors que nous avons les bonnes entrées pour nous en occuper nous-mêmes.
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- Ceci amène une dernière réflexion, consécutive aux deux autres, à savoir l’ingérence de la Province.
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La contradiction du jugement en est une preuve.
Parallèlement, au niveau national, les choses ne vont guère mieux.
Beaucoup de ragots vont bon train… et, sensibilisés par l’histoire de la loge qui vient d’être narrée, nous voulons garder un œil objectif vis-à-vis de cette transformation de la F.M.
Ici une multitude d’événements a eu lieu : le prolongement du mandat, l’affaire immobilière, le positionnement du G.M. en tant que guide spirituel, des communications à caractère politico-religieux, le recrutement à outrance…
Il est inutile de s’étaler sur ces faits.
Dans cet environnement chahuté, les membres de la loge Bernadotte N°325 se sont réunis à plusieurs reprises.
Initialement, nous nous interrogions sur le fait de rester ou de quitter la G.L.N.F.
La réunion rassemblant tous les F.F. a trouvé une issue provisoire, celle de proposer à la G.L.N.F., à A. Cano G.M.P., de s’isoler pour mieux réfléchir sur la situation actuelle, de se détacher et de vivre dans l’indépendance selon l’éthique même de la Maçonnerie dans le respect de la règle en 12 points de la G.L.N.F. et des engagements pris sur le V.S.L.
Le G.M.P. accepte le principe.
De fait, aucun Provincial ou National n’aura accès à la Loge durant cette période de réflexion.
Les F.F. devront respecter le principe de la visite avec beaucoup de prudence, afin de préserver notre réserve.
A terme , ce détachement permettra d’appréhender au mieux l’évolution de la G.L.N.F., de pouvoir travailler dans un contexte serein…
Une réunion sera provoquée fin premier semestre pour faire le point, dont les F.F. seront dûment avisés.
La loge pourra alors prendre une décision mûrement réfléchie.
LOGE BERNADOTTE N° 325 à l’Orient de PAU »
Alors le titre interrogatif « Une loge entière sur le départ en Guyenne et Gascogne ? » n’est-il pas justifié ?
A vous de juger mes Frères !
« Qui est le plus sage ? celui qui accepte tout ou celui qui a décidé de ne rien accepter ? la résignation est-elle une sagesse ?
Eugène IONESCO « Ce formidable bordel »
A suivre…