Depuis Rousseau nous savons que la volonté générale donne un contenu et un sens à la Loi; toutefois, la volonté générale, le contenu et le sens, ne sont pas la volonté de tous.
Cette dernière n'est qu'une volonté particulière: cristallisation des intérêts particuliers dont la domination s'exprime généralement par des votants.
L'intérêt général quand à lui englobe, sous-tend l'intérêt de chaque individu:
-"Il y a souvent bien de la différence entre la volonté de tous et la volonté générale; celle-ci ne regarde qu'à l'intérêt commun, l'autre regarde à l'intérêt privé et n'est qu'une somme d'intérêts particuliers". (Rousseau, Du contrat social-II/iii).
En ce moment "la volonté de tous" foisonne dans les allées de la GLNF.
Elle prend les formes et les expressions les plus diverses.
L'opposition à Mr.FS. - hors-jeu - fédère cette somme des intérêts particuliers qui excite les appétits sans toutefois qu'elle soit suffisamment puissante pour l'éliminer définitivement, n'en déplaise.
Elle n'est qu'une opposition contre-productive qui lui donne du crédit:
-dépourvu d'idées nobles et caractéristiques de la corporation, il se nourrit de la substance même de l'opposition.
"Quand le noeud social commence à se relâcher et l'Etat à s'affaiblir, quand les intérêts particuliers commencent à se faire sentir et les petites sociétés à influer sur la grande, l'intérêt commun s'altère et trouve des opposants: l'unanimité ne règne plus dans les voix; la volonté générale n'est plus la volonté de tous" (idem, IV,i).
La volonté générale est de viser l'intérêt général qui est celui de chaque individu, en tant qu'individu, indépendamment de ses appartenances.
C'est la norme idéale que devrait souhaiter chaque Frère en vue du bien commun.
La volonté générale est définie par la souveraineté de la GLNF; une souveraineté exprimée par son histoire, la pratique de la pluralité des Rites qui ont en commun la soumission individuelle à la Règle collective en Douze points, un engagement individuel librement choisi qui constitue chacun FM et le rend contractant avec lui-même.
Cette soumission individuelle à la volonté générale ne peut être imposée de l'extérieur, elle relève de la volonté individuelle.
Capable de faire abstraction des intérêts particuliers, chaque Frère est alors apte à saisir la liberté dans sa pureté universelle.
La GLNF ne peut être relevée par un ou des individus, mais par la soumission de chacun à la pratique quotidienne de chaque point de la Règle, parce qu'elle est la Règle.
Quand chacun aura abandonné ses velléités particulières de classe, d'intérêts communautaires à la source des factions, alors la GLNF renaîtra de ses cendres.
Scarron
Myosotis BRIE - CHAMPAGNE - LORRAINE - ALSACE