T.R.F., R.F., T.V.F.Grands Officiers Actifs de la G.L.N.F.
Je me permets de prendre contact avec toi aujourd’hui car la situation actuelle de la G.L.N.F est devenue intenable et met en péril le délicat édifice que nous nous sommes efforcés de bâtir au sein de notre Loge tout au long de ces années.
En effet, comment ignorer ce qui se passe au sein de notre Obédience. D’un refus de quelques Frères le 4/12/2009 jusqu'à l’A.G. du 4/02/2012, nous voila arrivés aujourd’hui à une très grave crise de défiance envers les structures de la GLNF et envers son G.M.
Sans chercher à imputer la responsabilité de la situation actuelle aux uns ou aux autre il me semble que le risque la menace d’éclatement de notre Obédience est imminent.
Si le rôle d’un V.M. est de réunir ce qui est épars, il me semble qu’il en est au minimum de même pour un Officier provincial ou national et plus encore pour G.M.P. et à fortiori pour le G.M. Est –ce cas ?
La démarche Maçonnique nous a appris que la recherche de la voie du milieu, celle de l’harmonie, permet à l’homme de s’élever, de se grandir et surtout au Maçon de ce faire reconnaitre pour tel par ses pairs.
Même si nous n’avons pas toujours été en accord sur tout, le dialogue, l’écoute et la recherche de la Vérité a en permanence guidé nos pas.
Comme moi tu essayes de respecter tes serments, engagements et autres missions qui nous sont confiées dans le cadre de notre engagement Maçonnique. Cette attitude me parait être la seule respectable pour un Maçon. Il ne peut y avoir aucun compromis dans le respect de ceux-ci. A quelque niveau que ce soit, du G.M. au plus récent Apprenti venu nous rejoindre sur le chantier, cette obligation s’impose afin que chacun puisse être reconnu comme tel par les Frères.
Tu as certainement été surpris comme moi par le déroulement de l’A.G. du 4/02/2012. Sans entrer dans un débat sur la pertinence de cette AG, de la régularité des votes et de l’amour fraternel qui y régnait, le résultat des votes a démontré la mise en minorité du G.M.. Les membres du S.G.C. et les délégués des Loges ont refusé la ratification de la désignation de F….s S…….I comme Président/GM de notre association/Obédience. Ce fait est indiscutable et ne nécessite aucune remise en question.
Que penser alors du Brèves que nous avons reçu dans lequel, celui qui a été désavoué par les Frères, ne reconnait pas le résultat du vote et tente de se maintenir comme si rien ne s’était passé.
Cette attitude me parait totalement impensable, irréaliste et surtout est un déni des règles et des lois de la république.
En tant que Frère nous ne pouvons que condamner fermement la position du G.M.. Nous ne pouvons pas cautionner cette attitude car cela ferait de nous des parjures.
Je m’adresse à toi en tant que Grand Officier Actif. En tant que Grand Officier National ou Provincial Actif, tu es le représentant et le bras actif de notre G.M. Tu es sa caution morale au niveau national ou localement dans la province que tu sers.
De deux choses l’une, soit tu es d’accord avec la position exprimé dans Brève et tu deviens COMPLICE de notre G.M. et PARJURE par la même occasion, soit tu es comme la majorité des Frère révolté par cette attitude et tu ne peux plus accepter de représenter le G.M.
Je ne puis un seul instant penser que tu puisses renier tes serments. La fidélité et la volonté d’être « légaliste » ne s’impose plus quand celui envers lequel ces valeurs sont dirigées se met hors la loi, civile et l’éthique maçonnique.
La seule possibilité qu’il te reste aujourd’hui est la démission de ton office de Grand Officier Actif. pour ne pas être le COMPLICE de la situation actuelle et porter une responsabilité personnelle sur ce qui pourrait arriver dans les prochains jours dans notre Obédience, dans notre Province et surtout dans nos Loges.
Tu l’as bien compris, l’alternative est claire : ou tu approuves la position exprimé dans Brève par F…s S…I et tu deviens COMPLICE ou tu désapprouves et tu démissionne de ton poste ; devenu ancien ou passé Grand Officier tu auras droit à mon respect.
Je suis sur que tes convictions maçonniques te ferons prendre la bonne décision.
En guise de conclusion, je reprendrais intégralement les dernières paroles dites par le V.M. aux Frères lors de la cérémonie de Réception d’un profane dans le Rituel du R.E.A.A.
« Mes Frère, rapportons au G.A.D.L’U. tout ce que nous avons fait de bon, d’utile et de glorieux dans cette journée solennelle, où nous avons vu s’accroître le nombre de nos Frères.
Qu’il continue de protéger nos travaux et à nous diriger constamment vers la perfection.
Que l’harmonie, l’union et la concorde soient à jamais le triple ciment de nos œuvres.
Que rentrés dans le monde, on reconnaisse toujours à leur sagesse les vrais enfants de la Lumière. »
Ton Frère qui t’aime