Le Myosotis Guyenne Gascogne

- il en va de votre responsabilté, vous ne vous dédouanerez pas sur le dos des Al CANO, RITON le Médiator Girondin et son Collège d'opérette,
- vous ne pouvez même plus invoquer la fallacieux prétexte de protection des Apprentis pour justifier votre couardise et le fait de n'avoir pas pris vos responsabiltés (résultant hélas des engagements pris lors de votre initiation...)
- mais est-ce que l'Initiation a jamais signifié quelque chose pour vous???



   11/12/2011 13:24:02
En attendant...Gros dos ?


 

Mes Très Chers et Bien-Aimés Frères,

Nous sommes loin des 40 000 Frères de la GLNF mais, tout de même, plus de 4 000 Frères (visiteurs uniques) se sont penchés sur les articles relatant la journée du 03 décembre 2011.

Qu’inspire cette simple donnée aux Modérateurs du blog Myosotis de Lutèce ?

Uniquement qu’il y a encore du travail pour informer et sensibiliser tous les Frères de notre Obédience afin qu’il ne soit pas dit ou entendu un jour « je ne savais pas ».

C’est d’ailleurs cette question qu’aborde notre Frère Yunus dans le dernier article « Il était une fois à l’ouest de Pisan ». (Oui, au fait, Levallois-Perret est bien à l’ouest de Pisan !)

 

Nous n’allons vous reparler de cette réunion qui a été largement commentée sur tous les blogs et dont la synthèse est faite avec bonheur par nos Frères Christian et Philippe dans la Revue de Presse des Blogs Myosotis du 04 au 10 décembre 2011.

 

Nous n’aborderons pas non plus l’assignation de Maître Monique Legrand dont nous aurons à reparler très prochainement.

 

Par contre, vous avez également lu les derniers évènements dans la bataille du REAA qui voit s’affronter François Stif. et son désir hégémonique sur ce Rite et le Suprême Conseil pour la France.

Face aux attaques réitérées et aux mensonges à répétition, à la propagande à caractère fasciste des zélés zélateurs du petit gourou de Pisan, le SCPLF a produite une note très « brève » !

 

Devant l’inflation des communiqués de la gouvernance actuelle de la Grande Loge Nationale Française envers le Rite Ecossais Ancien et Accepté, le Suprême Conseil pour la France, a décidé lors de son bureau directeur du 8 décembre 2011, de ne répondre à aucune provocation dans le climat actuel. 

Paris, le 8 décembre 2011

 

Nous, à Lutèce, on aime ce genre de communiqué. Sobre, incisif, efficace, sans fioritures.

Si FS et son « Kommunicator de service » pouvaient s’en inspirer et éviter de nous assommer avec leur littérature inepte...non, plutôt qu’ils arrêtent tout simplement !

 

N’oublions pas non plus de rester solidaires avec nos Frères Modérateurs dont les plaintes portées à leur encontre par François Stif. et Jean-Charles Foel. sont loin des serments prêtés par ces deux messieurs à leur entrée en Franc-Maçonnerie !

Bonne lecture et bonne semaine, mes Frères.

 

Fraternellement.

Myosotis Lutèce

LA FETE DE L’ORDRE DU RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE : GRAND SUCCES !

Pour comprendre quelle est actuellement la situation, il suffit de comparer les deux derniers samedis de décembre qui viennent de s’écouler.
D’une part, la « Tenue de Grande Loge » de la GLNF qui s’est déroulée samedi dernier à Levallois, sans la présence de la moindre délégation étrangère, dans un climat insurrectionnel, sous les huées et les demandes martelées de démission et qui s’est terminée par les hurlements rageurs de l’ancien Grand Maître, et d’autre part, la fête de l’Ordre, du Rite Ecossais Ancien et Accepté, qui se tient traditionnellement chaque mois de Décembre.
A cette dernière, entre 1.800 et 2.000 Frères avaient fait le déplacement, soit autant qu’à Levallois, mais pour cette dernière, tous les frères de tous les Rites étaient réunis.
De plus trente délégations venant du monde entier étaient présentes, parmi lesquelles la quasi-totalité de l’Europe, de la Grande Bretagne à la Russie, en passant naturellement par l’Allemagne, et l’Italie. Notons que le Suprême Conseil d’Israël était lui aussi présent comme à l’habitude.
Les interventions de ces délégations ont fait part d’un soutien total et fraternel au Suprême Conseil pour la France et à son Souverain Grand Commandeur.
Celui-ci, Jean-Luc Fa. a prononcé un discours très clair, dans lequel il a évoqué ce qui pourra se passer après le 4 février.
Il a été très longuement applaudi, par une salle qui s’est levée comme un seul homme à cette fin. L’impression qui dominait était celle d’une unité sans faille au dire des témoins à qui j’ai parlé ce soir.

Fidèle d'Amour
Myosotis de Dauphiné-Savoie

 

 

Chapitre premier:

a la découverte d'une langue nouvelle, le pisanique.

(par le professeur Slalom-Jérémie Ménerlasch, ethnologue)

 

                                              

                                               A sa sortie en 1949, l'ouvrage de George Orwell, "1984" a été salué comme un roman d'anticipation politique qui dénonçait en fait les dictatures totalitaires.  Il décrivait un pays dont la population était tenue sous la coupe d'une dictature qui utilisait deux armes pour la maintenir dans l'ignorance et la misère, un état de guerre inventé et raconté par le pouvoir et une langue très simplifiée, le Novlangue qui empêchait toute formulation, donc toute pensée subversive.

                                               Tout le monde avait cru qu'Orwell faisait oeuvre de fiction totale jusqu'à ce l'on découvre qu'il avait en fait pris modèle sur une tribu vivant dans une île lointaine. Orwell n'avait rien inventé, il avait simplement repris sous la forme du roman les faits observés sur cette île jusque là connue de lui seul. Pourquoi a-t-il gardé pour lui seul cette découverte? Ceci est une autre histoire.

                                               Ce n'est en effet qu'assez récemment que des explorateurs ont pris pied sur le rivage d'une terre que l'on croyait jusque là jusque là inexplorée, l'île de Pisan. Les indigènes, qui appartiennent à une nation unique qu'ils nomment "Géhellénéffe" sont en apparence accueillants et pacifiques à l'égard des étrangers dont ils semblent privilégier par dessus tout le fait que ces étrangers reconnaissent leurs moeurs pour acceptables[1]. la tribu est très hiérarchisés et obéit à des chamans dont le signe distinctif est le tablier bleu qu'ils portent en toutes circonstances.

                                                L'importance de chacun se reconnaît à la taille du tablier et à la quantité de dorures qu'il comporte. Le pouvoir est aux mains du chef des chamans,  qui s'arroge les prérogatives d'un monarque absolu et porte le titre de Grand Maître Chaman. Il est entouré d'une Cour de serviteurs dociles, le Grand Comité du Souverain et servi par des officiers qu'il nomme et révoque fréquemment, selon ses humeurs. Il a pour habitude, ainsi que ses aides, d'appeler "frères" ses sujets.

                                                La guerre diffuse et difficilement observable contre une peuplade qu'il appelle "les Miasmes" et dont le journal gouvernemental[2] parle abondamment  joue le rôle de la guerre orwellienne pour maintenir la discipline chez ses sujets. Ce climat de guerre larvée est complété par la parution fréquente de "lettres du Grand maître Chaman aux Frères" où le monarque s'adresse directement à ses sujets. Orwell a manifestement repris ces coutumes dans son roman.

                                               Cependant, le plus grand sujet d'étonnement pour l'ethnologue a été la langue utilisée par la tribu des Géhellénéfes, le pisanique.

                                               A l'instar du Novlangue orwellien, le pisanique est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) du Grand maître Chaman.

 

                                               Cependant Orwell n'a pas tout repris, le pisanique présente deux qualités supplémentaires: ramener toute question à son départ sans y répondre et en ayant donné l'impression de la traiter sans réserve et permettre de déclarer strictement le contraire de ce que l'on fait en donnant l'impression de la plus parfaite bonne foi. Un exemple: alors qu'il a poursuivi en justice un groupe de chamans dissidents pour concurrence déloyale en lui réclamant une somme colossale comme indemnité, il écrit à ses sujets:  "permettre à la Justice profane, d’arbitrer des Règles, Us et Coutumes, dont elle n'est pas coutumière ? Nous en déplorons tous les multiples inconvénients en terme de coûts et de longueur du temps, d’autant que :LA JUSTICE NE PEUT RIEN REGLER EN CE QUI NOUS CONCERNE"[3]

                                               Ce langage, par sa perfection bien supérieure à la vision romanesque du Novlangue par Orwell illustre donc parfaitement un propos de Bertrand Russel assurant que nul problème ne pourra être résolu, voire perçu, si l'on prend soin d'éliminer au départ toute possibilité de le poser.

                                               La meilleure façon d'aborder le pisanique et de constater avec quelle terrible efficacité cette langue permet d'éluder tout problème et d'admirer comme ceux qui le maîtrisent bien sont capables de ramener le questionneur à son départ comme s'il avait parcouru une bande de Moebius est de lire les oeuvres du Député Grand Maître Chaman où l'on pourra trouver un trésor d'exemples de pisanique parfaitement maîtrisé.

                                              

 

Chapitre second

 

Un monarque de droit divin

 

 

 

"Le Grand Maître Chaman, ultime trait d’union entre les hommes et

Ce qui les dépasse, ultime trait d’union entre les hommes et Dieu,

Grand Architecte de l’Univers, est à la fois la plus haute autorité

de la tribu Géhéllénéffe et le plus fidèle serviteur de la Tradition".

                                                        (Grand Baratineur Chaman, au sacre du Grand Maître Chaman actuel)

 

 

 

(A SUIVRE)......

 

 

Une obédience doit-elle être vertueuse ?..