LA JUSTICE
Elle a été rendue, dans le cadre d’un arrêt somme toute équilibré, dans une décision de procédure, alors qu’elle statuera sur le fond dans quelques mois en raison du contre-feu allumé par des intervenants volontaires qui sont tous des GG.’.OO.’.PP.’. de la région PACA.
L’arrêt peut, dans une certaine mesure donner satisfaction à tout le monde, c’est-à- dire que si sur l’essentiel François Stifani est clairement désavoué puisqu’il est précisé :
« Considérant qu’il sera constaté préalablement que l’appellation « Grand Maître » n’est rien d’autre que la dénomination maçonnique de l’appellation « Président » elle-même étant la dénomination civile des mêmes fonctions ; » « Que s’agissant de Monsieur STIFANI », celui-ci était présent en première instance et en cause d’appel en raison de sa qualité de président de l’Association GLNF ;
Qu’ayant démissionné le 21 janvier 2011, c’est donc en sa qualité de simple membre de ladite association qu’il intervient désormais en cause d’appel ; que n’élevant aucune prétention à son profit, son intervention doit s’analyser en intervention accessoire venant à l’appui des prétentions de l’association GLNF, appelante principal » il n’en demeure pas moins aussi vrai que le Tribunal n’a pas fait droit aux demandes de nos Frères, à débouté Monsieur Stifani, mais ne l’a pas accablé par l’Article 700 tout en lui faisant supporter la charge de ses dépens.
Désormais, la justice de notre pays a mis au diapason la lettre et l’esprit de nos Règlements, lesquels, il est vrai laissaient une ambigüité sur ce sujet…
On peut cependant s’étonner du temps mis à rendre un pareil arrêt.
Beaucoup des acteurs et des observateurs de cette affaire ont été d’accord pour dire que même s’il était avéré que la gouvernance avait allumée des contre-feux pour retarder désespérément cette procédure qu’elle avait pourtant introduite, cela en faisant déposer un dossier par des intervenants auprès d’une mauvaise greffe ( comme par hasard !...) il n’en demeurait pas moins vrai que les reports successifs étaient particulièrement anormaux.
Les mêmes s’accordaient à évoquer des interventions sur ce dossier.
Sans me prononcer définitivement sur ce point, encore que j’ai mon opinion, on ne peut que constater que si ces affirmations sont fondées, que le vent a tourné. Et que si l’on pouvait penser que si le sieur Stifani disposait de certains appuis, ceux-ci l’ont clairement abandonné. Ce qui constituerait aussi un message à ne pas négliger.
La réalité étant, je me répète, que François Stifani a perdu toutes les procédures sur le fond depuis le début de la crise !
Reste qu’en raison du contre feu que j’évoquais plus haut, le jugement sur le fond n’interviendra que dans quelques mois (entre trois et six mois), concernant l’annulation de l’A.G. du 16 octobre 2010 et du corps électoral.
Et que dans l’intervalle, il est certain que la gouvernance stifanienne s’acharnera à utiliser tous les moyens pour retourner la situation en sa faveur.
Mais il n’en demeure pas moins vrai, que jamais une Cour d’Appel ne s’est déjugée en démentant un de ses considérants.
Ce qui équivaut à dire que Monsieur François Stifani est dé-fi-ni-ti-ve-ment un simple membre de la GLNF, en attente de sa convocation devant un Conseil de Discipline National légitime, dès que celui-ci pourra être formé et ratifié.
Par ailleurs, n’oublions pas que le 19 janvier prochain, aura lieu le référé de FMR, concernant l’illégitimité des appels de cotisations et par voie de conséquence interdiction faite aux Frères ou aux loges qui, conformément à nos Règlements n’ont pas payés en l’absence de budget de la GLNF, de participer en tant que délégués à la prochaine Assemblée Générale.
De même, le 2 février aura lieu le référé introduit par le collectif « Ni Scission Ni Soumission », auquel se sont associés au moins six Grands Maîtres Provinciaux, plus d’un millier de Frères, UNI2R, et auquel j’espère encore voire s’associer l’ULRF, FMR ainsi que le Comité de Pilotage.
Et auquel les Frères qui ne l’auraient pas encore fait, peuvent se joindre en renvoyant une requête (c’est gratuit !) téléchargeable sur le site http://boaz-jakin.over-blog.com/
MAITRE MONIQUE LEGRAND
Vaste sujet que celui-là !...
Elle nous a déjà donné un aperçu de sa clairvoyance et de ses compétences professionnelles par différents biais. Nous connaissons son efficacité dans le dossier de la Fédération Française d’Equitation, nous avons appris aussi avec quel dynamisme elle facture ses prestations, tant dans la gestion du dossier de la Cosem que dans celui de la GLNF…
Bref sa réputation, particulièrement au sein de la GLNF, est tout-à-fait formidable !
Et tous, assurément, lui sont reconnaissant d’avoir prit fait et cause pour Monsieur François Stifani, qu’elle s’est acharnée à appeler Grand Maître et à considérer en tant que tel, malgré la démission de celui-ci.
Sa finesse d’analyse – mainte fois vérifiée – lui a fait décider d’appeler des cotisations puis une contribution exceptionnelle, en dépit de nos règlements qui prévoient que ne peuvent être appelées des cotisations que lorsque le budget est voté, ce qui, comme chacun sait, n’est pas le cas, et, s’agissant des contributions exceptionnelles, que lorsqu’est démontré que la pérennité de notre institution est menacée, après présentations des comptes, ce qui n’est pas plus le cas.
Ajoutons que dans un souci de clarté, et aussi, ne le cachons pas, par lucidité, elle s’est constamment abstenue de présenter le Grand Livre des Comptes, et que, surtout, elle a laissé un simple membre de la GLNF nommé Stifani procéder à la suspension de milliers de Frères ainsi que de centaines de loges, et a des dizaines de radiations.
Faisons par ailleurs abstraction des quelques condamnations qu’elle a déjà accumulée es qualité d’Administrateur Judiciaire et de mandataire Ad hoc de la GLNF, la justice est parfois si capricieuse !...
Aussi, j’aurais bien voulu voire sa tête en lisant l’Arrêt de la Cour d’Appel du 13 janvier 2012…
Bien entendu, personne, à la lueur de ces faits, ne la prendra au ridicule !?...
Cela étant exposé, il reste à Maître Legrand la possibilité de rétablir les choses, et de jouer enfin le rôle que la justice lui a dévolu, dans l’intérêt général, le sien y comprit, alors qu’elle a manifesté son désir de faire valoir ses droits à la retraite et de vendre son cabinet…
A n’en point douter le Comité de Pilotage agira dans ce sens auprès d’elle…
LE JUGE KURTZ
Son style bien particulier l’a distingué : sa lettre, adressée à Maître Legrand dans laquelle il glose sur le dossier GLNF et qui a été complaisamment diffusée, est un modèle du genre, qui n’a pas fini d’être commentée au Palais de Justice…On peut en effet s'étonner que ce Magistrat s'autorise à commenter ses décisions par des lettres ouvertes et de la très vive sympathie dont il gratifie l'administratrice. Au regard de la loi, sa décision est en effet son unique mode d’expression.
Cependant une question mérite d’être posée : les relations de sympathie notoires que peut avoir un magistrat important avec l’avocat d’une des parties ne peuvent-t-elles pas générer un conflit d’intérêt ?
N’y a-t-il pas lieu de s’en assurer ?
Les avocats de FMR, le feront-t-ils ?
FRANCOIS STIFANI
Sûr de lui et dominateur, il claironnait par anticipation sa victoire depuis des semaines, et tentait d’en persuader ses proches.
Manifestement, le guide autoproclamé est dénué du don de la prophétie…
Et, sa positions est de plus en plus intenable, lui dont la justice, après l’avoir systématiquement désavoué dans toutes les décisions qu’elle a prise, vient d’affirmer qu’il n’est qu’un simple membre de la GLNF et non pas le Grand Maître qu’il prétend être contre tous.
Rappelons qu’il a été désavoué et rejeté par quasiment toutes les instances maçonniques de France et de Navarre, mais aussi de la quasi-totalité de la planète, à l’exception d’une minorité de pays, dont des dictatures africaines avec lesquelles, aux dires de nombreux articles de presse, il entretien notoirement les meilleures relations.
Encore que, celles-ci, sentant le vent tourner commencent à prendre leurs distances à leur tour.
Cependant, le connaissant, il apparait certain qu’il s’accrochera à ne rien concéder, et utilisera tous les moyens pour garder sa place. Maître Legrand ne devrait pas tarder à s'en rendre compte...
Il est par exemple certain qu’à l’heure ou ces mots sont écrits, il souhaite se représenter devant le Souverain Grand Comité afin d’être réélu pour un nouveau mandat de Grand Maitre, pour cinq ans. Il a toujours le rêve d’être le Grand Maître du centenaire…
Dans cet aveuglement, il ne l’a pas effleuré que pas une délégation étrangère ne se rendrait à son invitation, tout comme lors de la dernière comédie qu’il a orchestrée le 3 décembre dernier…
Quoi qu’il en soit, désormais, personne n’ignore, tant chez les opposants que parmi ses rares partisans, que la justice de notre pays, ne le considère plus comme Grand Maître, depuis sa démission du 21 janvier 2011. Soit depuis un an !
Dès lors, chacun s’estimant lésé par ce personnage, est en droit de demander sa convocation devant le Conseil de Discipline National, et si, après tentative de conciliation celle-ci a échouée, de l’assigner en justice…
Pour avoir tenté à plusieurs reprises de parler avec lui et de l’amener à une solution qui permette de dénouer la crise sans l’humilier inutilement, je peux dire qu’il est inaccessible a tout discours de raison, et qu’il est enfermé dans un schéma où, contre toute évidence, il s’estime « être le seul à pouvoir sauver la GLNF » qu’il a pourtant méthodiquement détruite durant son mandat…Lui tenir un langage de raison et de modération, c’est-à-dire un langage maçonnique, équivaut à parler à un mur, selon mon opinion.
De ce fait, comme tous ceux qui sont acculés dans une voie sans issue, il continue de faire procéder à des suspensions en masse de Frères, et de Loges…voulant entraîner le maximum de Frères, voire l’institution entière, dans sa chute !
Et rien n’indique que l’Arrêt de la Cour d’Appel l’incitera à se faire oublier, bien au contraire…Dès lors, il convient de garder toute la fermeté nécessaire en de ne relacher en rien la pression sur la gouvernance, tant qu'elle se maintiendra, ce qui est son ontention.
LES PROCHES DE FRANCOIS STIFANI
Ils sont eux-mêmes divisés en plusieurs courants.
Tout d’abord, ceux qui pensent défendre des principes, mais qui sont lucides quant à François Stifani… Selon eux, ce sont plus pour les premiers qu’ils se battent que pour le second. On les comprend. Ils sont d’ailleurs plusieurs à m’avoir contacté à la suite de l’article que je leur avais écris il y a une huitaine de jours. Qu’ils en soient remerciés. Je vous avais alors suggéré comment agir, j’espère que vous le ferez, particulièrement ceux qui ont pris des engagements à cet égard, notamment au Souverain Grand Comité. La décision de la Cour d'Appel doit vous renforcer dans cette démarche.
Il y a aussi les ambitieux. Ceux-ci, pour la plupart, ont déjà pris contact avec différentes sensibilités de l’opposition, pour ménager leur avenir en la rejoignant…Bien que pitoyable soit leur démarche, ils reçoivent une oreille attentive, car ils racontent bien des choses !
Autre catégorie d’ambitieux, les courtisans, les obligés*, ceux qui se pensaient, ceux qui arrogants abreuvaient l’opposition d’injures et d’insultes, mais qui ont compris à la lecture de l’Arrêt de la Cour d’Appel qu’ils ne sont déjà plus rien, qu’ils sont dans une impasse, et qui sans (encore) abandonner leur Maître, tentent désormais de calmer le jeu et implorent l’opposition qu’ils toisaient et insultaient il y a encore quelques jours, de rester modérée !!! Pas moins pitoyable que les précédents, d’autant qu’ils trouveront le premier prétexte pour abandonner leur Maître…
Or, je suis bien placé pour leur dire qu’ils ne pourront pas prétendre ne pas avoir su !
Je me permets de suggérer à ceux-ci de s’appliquer ce qu’ils nous recommandaient : partez, la GLNF qui va se reconstruire ne le sera pas sur vos valeurs de maçonnerie business-spectacle, et vos actes (injures, suspensions, radiations, culte de la personnalité) vous ont quelque peu disqualifiés pour l’avenir, à moins d’une demande de pardon publique a tous ceux que vous avez copieusement offensés !
Reste encore un dernier carré de fanatiques autour de Monsieur Stifani.
Ceux-ci, connus pour être des jusqu’auboutistes, se trouvent parmi ses obligés-courtisans, et dans la région PACA, modelée par le guide-spirituel directement sur place…
Comme lui, ils ne semblent pas accessibles au discours de la raison. Ils pensent sans doute avoir trop à perdre*, et sont prêts comme leur guide, a détruire la GLNF, pour la satisfaction de leur égo…Ils ne sont capables d’aucune remise en cause, et n’ont absolument pas conscience de la situation dans laquelle ils ont mis la GLNF, aux yeux du reste de la société française, et du monde la maçonnerie universelle….
* La justice considérant François Stifani comme démissionnaire de la Charge de Grand Maître depuis le 21 janvier 2012, aucune nomination intervenue depuis n’est légitime, ce qui concerne particulièrement les Grands Maîtres Provinciaux, les Officiers nommés par eux, mais aussi les Vénérables des Respectables Loges Villard de Honnecourt et Yves Trestournel…
L’ULRF
Elle sort renforcée par les dernières semaines, et particulièrement par l’Arrêt de la Cour d’Appel. Elle constitue une force incontournable, même si elle ne répond pas encore à ses attentes premières.
Un fait primordial ressort du jugement, inattendu par elle : le fait que la justice considère désormais François Stifani comme un simple membre de la GLNF, et que de fait, il n’y a pas de Grand Maitre à la GLNF, ôte pour le moment toute raison pour pousser à la scission.
Notre avenir redevient tout tracé au sein de la GLNF !
FMR
Chacun sait, dans la GLNF en général, et parmi les lecteurs des Myosotis en particulier, mes distances, pour ne pas dire mes réticences vis-à-vis de cette association, envers son président, mais surtout vis-à-vis de leurs méthodes, manière de faire, politique, et j’en passe.
Cependant, il convient d’être honnête. Sur les trois procès, ses avocats les ont tous gagnés, et il convient de leur rendre hommage pour cela, et de leur dire un grand merci, ce que je fais de très bon cœur !
Ce qui naturellement, ne constitue aucunement un ralliement ou un blanc-seing pour le futur, loin de là, mais ce qui est vrai est vrai, et il convient de ne pas l’occulter, et de rendre à César ce qui est à César…
LE COMITE DE PILOTAGE
Plus que jamais, il parle – et doit parler – au nom de toute l’opposition, et faire en sorte de recueillir la confiance de tous les Frères, y comprit ceux qui se sont laissés aller à soutenir un temps Monsieur Stifani.
Il lui appartient donc d’être à la hauteur des enjeux historiques qu’il doit gérer.
Je suggère donc qu’il se mue en Association afin d’avoir une personnalité morale, et de pouvoir agir es-qualité dans le conflit.
En son sein, doit être désigné celui qui, au terme de l’initiative « Ni Scission Ni Soumission » devrait être désigné pour la fonction de Grand Maître intérimaire avant d’être approuvé par les délégués à l’A.G….
Aujourd’hui, son Président, Alain Ju. est certainement une des clefs, sinon LA clefs de notre avenir au sein de la GLNF, tant il est l’émanation de toute l’oppositions historique qui se reconnaît en lui et en ses nombreuses qualités. Du reste le travail qu’il a accompli depuis le début de la crise, les tentatives qu’il a mené pour « faire bouger les lignes », en attestent…
LE GROUPE DES GRANDS MAITRES PROVINCIAUX
La lecture que je fais de l’Arrêt de la Cour d’Appel du vendredi 13 janvier 2012 est que si le Tribunal considère que François Stifani n’est plus Grand Maître depuis sa démission du 21 janvier 2011, toutes les décisions qu’il a prises depuis, sont nulles et non avenues.
En fait les termes du tribunal correspondent exactement à ce qu’ils disaient lors de leur première déclaration, lorsqu’ils se sont placés sous l’autorité administrative de M° Legrand.
Dès lors, toute suspension de Loge, de Frère, toute nomination nationale et provinciale, toute radiation, tout retrait de Chartre, est réputée nulle et non avenue !
Ipso Facto, les Grands Maitres Provinciaux dits du Groupe des 15 (initiaux) sont toujours, au terme de nos Constitutions, en poste, et assurent l’intérim jusqu’à ce qu’un successeur soit nommé par le prochain Grand Maître légitime.
Cela vaut d’ailleurs aussi pour les Grands Maîtres Provinciaux nommés avant le 21 janvier 2011, et qui sont restés fidèles à Monsieur Stifani…
Il leur appartient donc de se faire remettre les clefs des bureaux de leurs provinces, et de chasser les usurpateurs qui y ont sévis…
Message personnel : félicitations à notre Grand Maître Provincial Jean-Pierre Gi. de n’avoir pas voulu être installé par Monsieur Stifani…
NI SCISSION NI SOUMISSION
La décision de la Cour d’Appel renforce la portée de leur initiative.
Celle-ci est aujourd’hui la seule à avoir le potentiel de régler rapidement la crise de la GLNF, de permettre l’élection rapide d’un Grand Maître de consensus et efficace lors de la prochaine A.G.
Raison pour laquelle, plusieurs Grands Maîtres Provinciaux l’ont rejointe, en même temps que plus de mille frères, et qu’elle suscite la sympathie de bien des membres de l’ULRF, dont plusieurs administrateurs de Myosotis qui y ont adhérés, et celle d’Alain Juillet lui-même.
Plusieurs avocats la plaideront donc le 2 février prochain en référé, afin d’obtenir que Maître Legrand procède aux modifications nécessaires de l’ordre du jour de l’A.G. à cette fin, et pour qu’il s’agisse d’une A.G.O.-A.G.E.
Vous pouvez encore vous joindre à cette procédure gratuitement en envoyant une requête à cette adresse : http://boaz-jakin.over-blog.com/
A n’en point douter, le vent à tourné radicalement depuis vendredi, et aujourd’hui, tous les espoirs sont permis pour l’opposition, d’enfin venir à bout du perturbateur, et de construire un avenir serein pétri des valeurs de la maçonnerie de Tradition au sein même de la GLNF reconstruite, sans besoin de scission !
Quelle victoire, nous avons donc a portée de main, tous ensemble, tous unis dans l’opposition sous la bannière du Comité de Pilotage.
Fidèle d'Amour
Myosotis de Dauphiné - Savoie