"La mise au point sur la situation de la GLNF" est un petit bijou des régions pratiquant la contrefaçon sauvage, mais qui mérite un petit détour.
Nous n'y apprenons rien que nous ne sachions déjà: alors pourquoi?
Si nous nous élevons (au moins pour cela ) et quelques instants au-dessus de l'oeil du cyclone qu'observe-t-on?
Un homme tentant de soulever - tel Atlas - le dictionnaire de la langue Française, essayant de dresser ces animaux rétifs que sont les adjectifs afin de les soumettre à son service exclusif et les restreindre à son usage personnel.
Car il ne s'agit, rien de moins, que de réécrire le passé immédiat.
Pour cela: TREIZE pages !!!
Une présentation qui se veut sobre et tranche avec les brouillons habituels qui trahissaient le désordre de la pensée qui fait office de chaos.
Cette pensée serait-elle plus claire ?
En tout cas il s'est fait violence pour le faire croire.
Chaque page est en deux parties:
- "Les faits"; puis "la position de la GLNF"
Mais si la présentation est binaire, la pensée ou ce qui en tient lieu relève d'un manichéisme primaire.
"Les faits" sont revus, corrigés, manipulés (comme la date du 14 juillet) par le moyen d'adjectifs déterminatifs qui semblent leur donner un aspect nouveau, allongent les phrases sans rien ajouter aux événements.
"La position de la GLNF" est alambiquée dans une pseudo neutralité pontifiante qui se voudrait dépassionnée mais que viennent contredire des adjectifs qui pour être qualificatifs, n'en sont pas moins abusifs.
En ceci la page cinq s'avère une petite merveille d'autosatisfaction ripolinée d'un zeste d'humilité.
La page neuf nous montre le peu d'allégories maçonniques ( ou philosophiques) nécessaires au socle qui accueillera Sa Statue. Se comparer aux ténors des Grandes Entreprises ( coucou Nico, je suis là...) imprime une direction. Pour qui?
A partir de la page dix, après avoir tenté de conditionner son lecteur par cette méthode sommaire et grossière, pensant l'avoir hypnotisé, Sa Suffisance parle d'elle à la troisième personne. Dès lors il ne s'agit plus de réécrire le passé.
Ce qui s'impose c'est des "Mémoires d'Avenir".
Ce n'est plus aux "miasmes" qu'elle s'adresse. Pas même aux obédiences historiques de la Maçonnerie Traditionnelle et Régulière (qui, soit dit au passage découvriront qu'elles sont manipulées et instrumentalisées par une bande de zozos tels que nous).
Elle ne veut ni nous prouver, ni leur prouver que l'ULRF est une nouvelle obédience ( elle sait mieux que personne que ce n'est pas le cas, même si elle en rêve).
C'est une balle à blanc pour faire prendre racines à ces mémoires des temps futurs qui à défaut de séduire un Tribunal s'adressent aux profanes qui seront tentés par l'aventure maçonnique dès lors qu'ils auront une adresse où l'on ne sera pas trop regardant sur les conditions d'admission.
Plus nous le trouvons "chèvre de Monsieur Seguin", plus il fait l'agneau.
Pensez donc, il y a encore cent-quatre-vingts Grandes Loges qui n'ont pas encore acheté les timbres pour lui écrire.
Sa Suffisance a tourné la page.
Elle fabrique son obédience, sur les ruines de la GLNF certes, et si elle peut en conserver le sigle elle hérite du patrimoine...
Au parterre ( de Myosotis) on pourra toujours ergoter de la Régularité et de la Reconnaissance, çà console.
MALBROUCK,.... oui, toujours dans les coins.
Myosotis BBC - Lorraine