DES VŒUX AUX AVEUX …
OU DE BURDIGALA 22 à 22 VOILA VICHYGALA !
« Notre » G.M.P. nous avait fait passer,
par les voies privilégiées de son G.P.S., des vœux délicieux où il était question de cette fameuse union* (* ne pas confondre avec l’U.L.R.F. !) dépassant toutes les tensions, divergences
conjoncturelles ou autres prises de position que l’on peut rencontrer dans le doux climat que nous connaissons depuis plus de deux ans dans cette association aux allures sectaires qu’est devenue
la G.L.N.F.
Certains esprits chagrins qui voient le mal partout, certains miasmes et renégats fomenteurs de complots aussi divers que variés, parlèrent d’un écran de fumée, d’une manoeuvre de circonstance,
ne disant pas autre chose que « rentrez dans le rang et tout ira bien ».
Avaient-ils tort ces mécréants ?
La
réponse n’a pas tardé !
Le
5 janvier le G.P.S. écrivait à B.T. une lettre pour lui signifier qu’une ordonnance, la 279, était rendue ce jour à sonencontre.
Il lui rappelait, élégance suprême pour nous qui ne connaissons pas le moindre des règlements, l’article 16.2
du règlement intérieur de la G.L.N.F. que nous n’hésitons pas à porter au bonheur de votre connaissance .
« Un Grand Maître Provincial ou de District peut, par ordonnance et à titre conservatoire, suspendre
tout membre d’une loge de son ressort. Toute ordonnance de suspension prise par un Grand Maître Provincial ou de District doit immédiatement être portée à la connaissance du Grand Maître par
lettre recommandée avec AR.
Toute mesure de suspension à titre conservatoire ne peut excéder trois mois à dater de sa notification par
lettre recommandée avec AR sauf si pendant ce délai, une procédure disciplinaire est engagée à l’encontre du membre suspendu.
Dans ce dernier cas, la suspension reste en vigueur jusqu’à la notification de l’Ordonnance entérinant une
décision disciplinaire devenue définitive ».
La dite ordonnance N°279 considère que
le F. B.T. est « à l’origine :
« de la diffusion de courriers ou de courriels susceptibles de causer un trouble caractéristique au sein
de l’obédience.
De troubles à l’ordre de la RL BURDIGALA N°22 à l’Orient de Bordeaux »
Et , qu’en conséquence, il est suspendu à titre conservatoire de la G.L.N.F. !
Mais comment la Province a-t-elle pu être informée de tels documents « troublant l’obédience et l’ordre de cette R.L. » ?
Devinez ?
Par
quelques « Frères » de cette R.L. fraîchement nominés au tablier bleu, qui se sont autorisés à faire « remonter » ces courriers ou courriels en « haut lieu »,
passant de facto du statut de zélateur à celui de délateur.
Nous savions que les armoiries de cette province s’étaient enrichi, à leur base, du rapporteur, prenant le pas sur l’équerre et le compas. Nous pouvions en sourire !
Maintenant, les rapporteurs sont promus et les promus sont rapporteurs !
Le
G.M.P. aurait eu le bon goût de sanctionner ces parjures qui ne sont pas capables de garder discrets ce qui se passe dans leur loge, trahissant et la vie privée et le devoir qu’ils ont, d’abord
d’essayer de comprendre et ensuite d’accepter en interne les critiques ou prises de position que l’on peut aisément imaginer dans ce climat où on se demande bien si les les auteurs de ces
suspensions ne devraient pas être considérés comme les premiers à être suspendus !
La
chasse aux sorcières est ouverte en Guyenne et Gascogne. On s’est attaqué à un frère de conviction, à un frère d’expérience, à un frère dévoué, à un frère de trop !
Faites attention ! N’écrivez rien, de dites rien, ne pensez rien !
C’est à ce prix de privation de liberté d’expression que vous serez l’objet de toutes les convoitises et de
la réception de friandises qui agrémenteront votre quotidien d’initié qui ne travaille plus de midi à minuit mais à rapporter quelque soit l’heure !
Quant à être un Maçon Libre… peut-être encore dans d’autres Obédiences !